Conseils de l'expert

L’impact de l’importation des aliments

Notre alimentation a un impact climatique assez important. Au Québec, l’agriculture représente 7,8 millions de tonnes de CO2, soit l’équivalent du poids de 780 000 autobus! La grande majorité des émissions de GES de l’agriculture au Québec est liée à l’élevage du bétail, qui émet du méthane dans l’atmosphère.

 

Mais l’alimentation au Québec est étroitement liée à l’importation internationale, et les émissions de GES qui y sont associées ne sont pas comptabilisées dans l’inventaire québécois. En effet, de nombreux aliments sont importés pour subvenir à nos besoins et à notre demande en produits peu dispendieux et exotiques, surtout en hiver.

 

Année après année, c’est plus de 7 milliards de dollars d’aliments qui sont importés au Québec, à partir des quatre coins du globe. Un poivron peut parcourir 4000 km en train ou en bateau avant d’arriver sur nos tablettes d’épiceries!

 

L’impact climatique des importations

 

Alors, le poivron du Mexique est en spécial et vous l’achetez? Pensez à l’impact climatique de son transport! Pour parcourir 4000 km, un poivron de 150 grammes émettra environ 11 g CO2 s’il est transporté par train. S’il arrive par avion, c’est 24 fois plus, avec 265 g CO2.

 

Pour un panier d’épicerie « international » de 20 kg importés par train, ce sera donc 700 g CO2 qui ont été émis dans l’atmosphère pour le transport, tandis que nous obtenons plutôt 50 g CO2 pour un panier exclusivement québécois. La différence est frappante!

 

En bref

 

L’achat local, c’est payant! En plus de soutenir l’économie d’ici et nos agriculteurs, vous réduirez considérablement votre impact climatique. La prochaine fois que vous hésitez entre le poivron du Québec et celui du Mexique, pensez-y deux fois!

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